<![CDATA[ Presidente da República considera que "é cedo para se colocar a questão" de envio de militares portugueses para a Ucrânia ]]>
![<![CDATA[ Presidente da República considera que "é cedo para se colocar a questão" de envio de militares portugueses para a Ucrânia ]]>](/_next/image?url=https%3A%2F%2Fcdn.cmjornal.pt%2Fimages%2F2025-02%2Fimg_1280x721uu2025-02-08-11-24-25-2192294.jpg&w=1920&q=100)
Marcelo Rebelo de Sousa a déclaré que la soumission « doit avoir l'avis du Conseil supérieur de la défense nationale ».
Le président de la République a estimé, ce mardi, qu'"il est encore trop tôt pour évoquer la question" d'un éventuel envoi de militaires en Ukraine et a affirmé que le gouvernement a "une initiative fondamentale" en la matière.
En réponse aux questions des journalistes, au Palais de Belém, à Lisbonne, Marcelo Rebelo de Sousa a également déclaré que « l'envoi de forces nationales doit avoir l'avis du Conseil supérieur de la défense nationale (CSDN) » et a ajouté : « Attendons de voir et ensuite nous discuterons ».
Interrogé sur un éventuel envoi de soldats portugais en Ukraine, le chef de l'Etat et commandant suprême des forces armées a commencé par répondre : « C'est une question sur laquelle je ne peux pas m'exprimer sans consulter le CSDN. Nous aurons une réunion le 17 mars, mais il est encore trop tôt pour aborder la question. »
Concernant les négociations de paix, le président de la République a insisté sur le fait qu'elles doivent être « une paix juste, une paix durable et une paix globale », qu'elles ne peuvent pas être « avancées soudainement et immédiatement échouées », ni créer « un sentiment d'insécurité en Ukraine ».
« Il est clair qu'il est difficile de convaincre les alliés, ou les anciens alliés des États-Unis - ce n'est jamais clair, avec cette nouvelle administration - de participer à cet effort de sécurité. Seule l'Europe y participerait. Et il n'est pas encore clair si les États-Unis [d'Amérique] accepteraient un soutien, en dehors des frontières du territoire de l'Ukraine, dans les pays voisins appartenant à l'OTAN », a-t-il noté.
Quant au Portugal, Marcelo Rebelo de Sousa a souligné que le pays a apporté une « contribution à la sécurité en Ukraine et dans les pays voisins, notamment en Roumanie et en Slovaquie », et a déjà exprimé sa volonté de, « si nécessaire, renforcer cette position dans les pays voisins, bien sûr ».
« Ensuite, il faut comprendre si l’OTAN doit être prise au sérieux ou non, car si l’Amérique a des réserves, dans la pratique, quant à son implication en Ukraine, dans quelle mesure cela renforce-t-il l’OTAN ou l’affaiblit-il. Et puis, en interne, comme je l’ai dit, il y a une compétence qui est une compétence du Gouvernement, avec l’intervention du CSDN et, naturellement, avec l’intervention du Président de la République », a-t-il ajouté.
cmjornal